La myocardiopathie hypertrophique ou HCM en anglais pour Hypertrophic Cardio-Myopathy est une maladie qui touche les chats sans pedigree ainsi que les chats de nombreuses races.
La HCM féline est une maladie de l'adulte et du jeune adulte. La majorité des chats sont asymptomatiques jusqu'au développement d'une insuffisance cardiaque congestive aiguë (arythmies, oedème pulmonaire, épanchement pleural, thrombose artérielle associée).
La HCM peut être découverte fortuitement lors d'un examen clinique de routine, par l'audition d'un souffle cardiaque ou d'un bruit de galop.
Dans certains cas, léthargie et anorexie ou difficultés respiratoires (dyspnée, toux) sont les seuls symptômes. Enfin, certains chats atteints de HCM sont sujets à des pertes de connaissance (syncopes) ou meurent brutalement en l'absence d'autres signes cliniques.
En effet, elle est souvent muette cliniquement et peut se traduire par une paralysie ou une mort subite par thrombembolie.
L'origine de la maladie peut être congénitale, héréditaire ou bien acquise (une conséquence d'une autre maladie par exemple).
Dans plusieurs races, il existe une forme héréditaire de HCM.
Pour certaines de ces races, actuellement le Maine Coon et Ragdoll, il existe un test génétique qui permet de confirmer le diagnostic chez un chat présentant des symptômes et de déterminer le risque de développer une HCM chez un chat indemne cliniquement.
Chez le Ragdoll :
Il existe une forme héréditaire de HCM.
La mutation responsable de cette forme particulière de HCM a été identifiée en 2007, dans un gène appelé MyBPC3.
Le test génétique permet de distinguer trois situations :
Le laboratoire français qui a établi ces tests génétiques pense qu'environ 20% des Ragdolls sont concernés par la mutation de ce gène.
Le syndrome d’immunodéficience acquise du chat est une maladie virale grave.
Elle est due à un virus appelé F.I.V. (Feline Immunodeficiency Virus), qui appartient au groupe des rétrovirus.
Cette maladie est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections.
Il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme. Cette maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n’atteint que les chats.
La fréquence d’infection est variable suivant les populations de chats.
L’infection est rare chez les chats vivant en appartement et n’étant pas en contact avec d’autres chats, alors qu’elle est fréquente chez les chats errants (environ 14% des chats des rues sont porteurs du virus). Un simple test sanguin permettra de détecter si le chat est séropositif ou non.
Le FIV du chat se transmet par morsure profonde (il faut qu’il y ait contact de salive à sang ou de sang à sang), lors de bagarres entre chats, c’est pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers qui sont porteurs de ce virus.
Une simple griffure ne transmet pas la maladie. Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n’est établie au sujet de la transmission foeto-maternelle.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximums.
Il n’existe pas à ce jour de vaccins contre le FIV. Un chat atteint de ce virus a une espérance de vie relativement longue : il peut vivre quasiment aussi longtemps qu’un chat séronégatif.
Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque. Un chat bien protégé est un chat qui vivra plus longtemps.
Une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures et une nourriture saine l’aideront à bien se défendre.
La seule prévention possible est de faire stériliser les chats qui sortent afin d’éviter les bagarres et la transmission vénérienne du virus.
On conseille également d’éviter tout contact entre chats sains et malades.
Cependant, un chat FIV+ et un chat FIV- peuvent cohabiter sans risque à partir du moment où les deux sont stérilisés et pacifiques.
Source : http://www.kerkazh.net
L’agent de cette maladie, virus FeLV, (ou virus leucémogène félin) est la cause d’un affaiblissement des défenses de l’organisme contre les autres microbes. Il n’y a aucune transmission possible du chat à l’homme, ni du chat à aucune autre espèce animale.
Le virus n’atteint que les chats. Un simple test sanguin permettra de détecter si le chat est porteur du virus ou non.
Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque.
Le FeLV se transmet de chat à chat par un simple contact. Contrairement au FIV qui ne se transmet que par voie sexuelle et sanguine, le virus de la leucose se transmet par toutes les voies : sang, larmes, salive, urines mais aussi par le passage transplacentaire, de la mère aux chatons.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximums.
Il existe un vaccin contre la leucose féline, n’oubliez pas de le faire si votre chat sort.
Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement contre le FELV en Europe.
La seule solution lorsque le chat a déclaré la maladie et souffre est actuellement l’euthanasie.
La différence entre les virus FIV et FELV
Ce sont deux maladies assez similaires qui amoindrissent les défenses immunitaires du chat.
On les distingue cependant par :
Source : http://www.kerkazh.net
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